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Des cocktails sur une plage grâce à l'IA? Pas vraiment!

Depuis quelques semaines, je travaille sur un article abordant un des risques de dérive que peut générer l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA). Vous pourriez vous exclamer : arrête de faire l'autruche en ce qui concerne l'IA, celle-ci ne sert à rien! Sur ce blog, j'essaie généralement, depuis l'été dernier (eh oui nous sommes déjà en automne), de mettre en lumière les points positifs de l'IA, en atténuant les aspects les moins séduisants. Cependant, après deux mois d'utilisation intensive de l'IA, il m'est impossible de nier l'impact néfaste que l'IA pourrait avoir. C'est pour cette raison que je compte prendre un peu plus de temps pour peaufiner ce futur article.

Malgré tout, au cours de ces deux mois, j'ai produit 33 articles, soit autant d'articles que ce que j'ai pu écrire sur ce blog au cours des douze dernières années! À chaque article, j'ai tenté de mettre en avant les aspects positifs de ce que l’on nomme l'IA générative (GenAI). J'aurais pu opter pour une approche plus pessimiste. J'aurais pu vous submerger de discours alarmistes sur la façon dont l'IA pourrait nous remplacer au travail et ce que cela signifie pour la fin de la civilisation telle que nous la connaissons. J'aurais pu me lancer dans une campagne d'IA washing, en faisant l'éloge de l'IA comme la solution miracle pour transformer votre vie en conte de fées. Vous savez, l'IA qui vous permet de gagner une fortune tout en savourant un cocktail sur une plage idyllique (et je dois avouer que si une telle IA existe, je suis preneur).

Cependant, mon expérience avec la GenAI est bien loin de ces scénarios. J'utilise principalement l'IA générative pour rédiger mes articles, en lui fournissant un plan détaillé, des sources de qualité et mes propres notes/commentaires sur le contenu de ces sources. À ce jour, je n'ai pas été réellement confronté aux fameux biais de l'IA.

Même en étant très positif, tout n'est pas parfait. Ma plus grande frustration concerne la génération d'images avec Dall-e et MidJourney. L'API de Dall-e 2, par exemple, a refusé de me créer une image à cause des termes "bras" et "robotique" dans ma demande. Apparemment, la déformation d'une partie du corps humain n'est pas autorisée.

 

Comme je le disais récemment à un collègue : oui, nous devons nous adapter, mais cela n'est pas nouveau, vous me direz. Nous devons apprendre à travailler avec l'IA et à apporter notre valeur ajoutée humaine là où l'IA ne peut pas. Nous devons éduquer nos pairs pour limiter les risques de dérive. Cette perspective peut être effrayante, mais elle est aussi incroyablement excitante. Qui sait ce que nous pourrions accomplir avec un peu d'aide de nos amis les robots?

Je suis conscient des défis que présente l'IA, mais je choisis de voir le verre à moitié plein. Si je peux produire 33 articles en deux mois grâce à l'IA, alors je suis prêt à prendre une autre gorgée, avant de me remettre au travail.

En attendant mon prochain article, vous pouvez retrouver chaque semaine la liste des articles que j'ai lus sur https://olivierleclere.com/blog/2023/10/semaine-40-du-2-au-8-octobre-2023/ 

 

Image Dall-e

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